Un groupe de travail de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale s’est rendu à Ajaccio en fin de semaine pour une visite intense de deux jours. Charlotte Parmentier-Lecocq, qui préside cette commission et est également députée du Nord (affiliée à Renaissance), accompagnée de Paul Christophe, vice-président et député du même département (affilié à Horizons), et de Marc Ferracci, député représentant les Français de l’étranger (également de Renaissance), ont été accueillis par Paul-André Colombani, représentant de la 2ème circonscription de Corse-du-Sud. L’objectif étant d’appréhender les particularités de l’île en dialoguant avec divers interlocuteurs. La délégation a eu l’opportunité de s’entretenir avec les responsables de l’Agence Régionale de Santé Corse et les membres de l’Assemblée de Corse. De plus, ils ont visité l’hôpital de la Miséricorde et ont participé à des tables rondes avec des membres d’associations et des professionnels de la santé indépendants. Charlotte Parmentier-Lecocq a fait écho à ces discussions enrichissantes.
(Photo : X Paul-André Colombani)
Lors d’un récent séjour de deux jours à Ajaccio, effectué aux côtés de Paul Christophe, vice-président de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, et de Marc Ferracci, le bilan s’avère très positif. L’objectif principal de cette visite était de se familiariser avec les particularités de la Corse pour garantir que les lois et politiques en cours d’élaboration tiennent compte de ces spécificités et puissent être ajustées si nécessaire. Un autre but important était de favoriser le dialogue avec les différents acteurs impliqués dans l’accès aux soins. Ces deux missions ont été accomplies, permettant une meilleure compréhension des défis liés à la géographie montagneuse de l’île, à la démographie et à la précarité, équivalant à celle observée dans les Hauts-de-France.
Une table ronde organisée ce vendredi matin a mis en lumière la question de la précarité en Corse. Elle a révélé l’importance et l’efficacité de politiques de solidarité adaptées, telles que l’accès à la cantine pour un euro et les petits déjeuners gratuits. Ces mesures ciblent la précarité à sa source, tout comme l’accent mis sur l’amélioration de l’accès à l’emploi, notamment dans les secteurs du soin et du lien social. La Collectivité de Corse œuvre déjà à la mise en place de formations pour les aides-soignantes, s’alignant sur les efforts nationaux pour combler les lacunes dans ces domaines.
Lors de la visite de l’hôpital d’Ajaccio, la proposition de loi pour l’établissement d’un CHU en Corse, portée par le député Paul-André Colombani, a été évoquée. Cette initiative a été confirmée comme essentielle pour renforcer la présence de spécialistes sur l’île, suite aux échanges avec les acteurs locaux et nationaux. Les discussions avec l’Agence Régionale de Santé et d’autres organes de l’État manifestent un élan général favorable à des projets ambitieux comme celui d’un CHU en Corse.
Le défi des transports entre la Corse et le continent pour des motifs de santé a également été abordé, notamment avec l’association Inseme. La difficulté pour certaines familles de se déplacer pour des traitements ponctuels souligne le besoin d’améliorer l’accessibilité immédiate aux soins sur l’île, notamment face à des aléas climatiques qui peuvent perturber les déplacements. Ceci appuie d’autant plus la proposition de renforcer l’accès à des soins directs et spécialisés en Corse, pour laquelle la création d’un CHU représente un pas dans la bonne direction.